Par Claude Pennetier
Coiffeur ; dirigeant socialiste d’Auxerre (Yonne).
Artisan coiffeur, André Cornillon se déplaçait en fauteuil roulant suite à une tuberculose des os. Militant du mouvement Amsterdam-Pleyel, secrétaire de la section socialiste d’Auxerre lors du congrès fédéral du 27 juin 1937, André Cornillon critiqua la motion de la majorité et défendit les thèses de la Gauche révolutionnaire. Militant du Parti socialiste ouvrier et paysan (PSOP), il soutint des positions munichoises. Il était en bon rapports avec le trotskiste Marcel Brocard.
Il rejoignit le Front national puis le Parti communiste pendant la Seconde Guerre mondiale et eut un rôle actif dans la Résistance. Lors d’un procès (Grégoire) qui se tint en 1945, il apporta son soutien à Louis Aubry. Il appartint à la comité d’honneur qui fut constituée pour étudier le cas Charles Guy.
Au début des années 1950, il militait aux « Partisans de la Paix ».
Son fils était également coiffeur.
Par Claude Pennetier
SOURCES : Le Combat, 10 juin et 1er juillet 1937. — Notes de Guy Lavrat et de Michel Cordillot. — Robert Loffroy, Souvenirs de guerre (1939-1945), tapuscrit, 2014, p. 322.