POCHARD

Mutin de la mer Noire en 1919.

Domicilié à Paris XIIIe arr., 3 square du Velay, Pochart écrit à André Marty pour lui raconter ses souvenirs de la mer Noire,sans doute à la fin des années 1930, mais il manque la premier page de sa lettre qu’il signe "Pochard, Mutin de la Mer Noire". Il était passé à Corfou, à Smyrne, à Constantinople où l’équipage réclamait de rentrer en France. La bateau partit pour Odessa "par une température glaciale dont nous n’étions pas les habitués", puis à Sébastopol. Une compagnie est descendu pour protéger les mines et les stocks de charbonss et mazout contre les Soviets. Elle partit en chantant l’Internationale. Il y eut des contacts amicaux avec les Soviets. L’armée rouge demanda à l’Amiral Amet de se retirer du port.L’équipage au courant chanta l’Interntionale. L’Amiral prit la parole pour dire moi aussi "moi aussi je voudrais bien rentrer en France voir ma femme et me reposer", un marin répondit, pourquoi "tu ne bandes plus vieux con, vieille noix, tu n’es même pas bon aux ordures". Et ceci jusqu’à 11 heures du soir. Le lendemain les marins envoyèrent des hommes à terre, drapeau rouge en tête, en chantant "l’Internationale, La carmagnole, les curés et les fayots", pour faire rentrer le compagnie de débarquement et organiser le retour en France. Le bateau fit rroute vers Constatinople où il fut hospitalisé puis il rentra en France.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article206642, notice POCHARD, version mise en ligne le 20 septembre 2018, dernière modification le 1er février 2019.

SOURCE : CHS du XXe siècle, fonds André Marty, boite 3.

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