GULA Jean

Jean Gula était le fils de Youiza, domestique d’origine polonaise et de père inconnu.
Il entra dans la Résistance au maquis Socrate commandé par Georges Leyton.
Le vendredi 8 au matin, sans attendre les armées régulières qui approchaient, 4 bataillons du régiment se lancèrent sous la pluie à l’assaut de la ville d’Autun.
Le 11 septembre Autun était libérée suite à l’action conjuguée des FTP du régiment Valmy, des FFI du sud-ouest (colonne Schneider, Corps-franc Pommiès) et des maquis de Saône-et-Loire (Serge, Maurice, Socrate) renforcé par le 2e dragons du lieutenant-colonel Demetz, avant-garde de l’armée B du général de Lattre.
Il est probable que Jean Gula ait été touché mortellement touché le 11 septembre à l’emplacement de la stèle qui lui rend hommage, sur la RD 256 à la sortie d’Autun en direction de Mesvres. Selon l’acte de décès établi le 12 septembre 1944 à onze heures sur la déclaration de Laurent Lassalle, économe des hospices d’Autun, il était décédé ce même jour à 3h45 au petit séminaire, rue aux Rats où il avait sans doute été amené. Son corps fut ensuite transporté à l’hôpital, à Autun.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur l’acte de décès le 22 mars 1947 et fut homologué aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Son nom figure sur la stèle commémorative érigée sur le lieu de sa mort, à Autun et sur le monument commémoratif du maquis Socrate, à La Celle-en-Morvan (Saône-et-Loire).