BLANCHE Eugène, Aimé, Marie

Eugène Blanche était le fils d’Eugène François Aimé Marie Blanche, boucher, et d’Aimée Désirée Rosalie Le Bel, commerçante. Il avait épousé Mélanie Marie Désirée Boulé le 12 octobre 1937 ( ?) à Taupont (Morbihan). Le couple était domicilié à La Ville-Juhel en Taupont et avait une petite fille.

Le 5 juin 1944, à quelques heures du débarquement allié en Normandie et des premiers parachutages de Français libres du Special Air Service (SAS) dans le Morbihan, les sections des Forces françaises de l’intérieur (FFI) de Taupont, Loyat, Néant se rassemblèrent au village de La Noë en Taupont.
Le 7 juin au soir, un groupe de FFI se trouvait chez Eugène Blanche à La Ville-Juhel en Taupont lorsqu’une patrouille allemande survint et força la porte de la maison. La plupart des FFI eurent le temps de s’enfuir, mais deux occupants de la maison furent atteints par les balles des soldats allemands. Ange Le Borgne, FFI appartenant au réseau Turma Vengeance, légèrement blessé parvint à s’échapper et à rejoindre La Noë. Eugène Blanche, grièvement blessé, fut emmené à l’hôpital de Ploërmel, faubourg Grimaud, où il décéda le 8 juin 1944.

Il a obtenu la mention « Mort pour la France ». Il a été homologué RIF comme ayant appartenu au Réseau Vengeance.

À Taupont, le nom d’Eugène Blanche est inscrit la plaque « Civils - Fusillés » du monument aux morts communal, et sur la liste « Civils massacrés » de la fresque apposée à l’intérieur de l’église paroissiale.