FAUGÈRE Jean, Baptiste

Fils de Pierre Faugère et de Antoinette Peuch, cultivateurs, Jean Faugère fut dénoncé en novembre 1942 par lettre anonyme au commissariat de Colombes comme communiste, il était également mentionné qu’il cachait une arme dans son jardin. Le 15 novembre 1942 un brigadier et un gardien de la paix se rendaient à son domicile au 126 rue de Bellevue, l’arme fut saisie.
Incarcéré, puis emprisonné au Fort de Romainville (Seine, Seine-Saint-Denis), Jean Faugère était le 23 janvier 1943 dans le convoi de prisonniers de 1466 hommes à destination de Sachsenhausen (Allemagne). Il a été affecté au kommando de travail du constructeur d’avions Ernst Heinkel. Le 14 juillet 1944, il fut envoyé au camp de concentration de Dachau, matricule 58143 il y mourut le 6 avril 1945.
Après la Libération le Brigadier des gardiens de la paix a été auditionné, il déclara qu’après l’arrestation de Jean Faugère, en sa présence « pour lui éviter l’inculpation de détention d’armes, j’ai soustrait cinq ou six vis du fusil le rendant ainsi manifestement inutilisable. »
Son nom a été gravé sur la plaque commémorative du lycée Perier dédiée à la mémoire des anciens élèves. Jean Faugère a reçu la mention « Mort pour la France » et a été homologué au titre de la Résistance intérieure française (RIF).