REIGUE Louis

Louis Reigue était né dans une famille d’agriculteurs, et fut sensibilisé très jeune à la cause communiste. Il adhéra aux Jeunesses Communistes en 1929. Comme de très nombreux hommes de la Montagne Limousine, il devint maçon à Lyon dans les années 1930. Il dut revenir travailler la terre chez ses parents, au village de Clédat, suite à un lock-out patronal.
Durant la guerre, résistant, il participa activement aux actions des maquis Guingouin (Georges Guingouin, en tant que chef d’un groupe de « légaux » (c’est-à-dire sans entrer dans la clandestinité).
Dès septembre 1944, il fit partie du Comité Local de Libération, puis du conseil municipal de Saint-Julien-le-Petit : conseiller de 1945 à 1947, puis adjoint de 1947 à 1956, enfin maire jusqu’en 1959. À cette date, l’ensemble de sa liste communiste fut battue, Louis Reigue ne fut plus jamais candidat, « par lassitude ». Durant toute sa vie, il a manifesté un grand engagement pour la Paix et le désarmement. Il s’était aussi opposé très activement à la guerre d’Algérie. Louis Reigue avait repris son métier de maçon à l’occasion des grands travaux d’aménagement hydraulique de La Maulde, durant les années 1950. Il était aussi un grand amateur de chasse et de pêche, tout en ayant un goût prononcé pour la lecture.
Louis Reigue resta membre du PCF jusqu’à sa mort.