GENOUX Robert [GENOUX Robert, Eugène]. Pseudonyme : Bernard

Fils de Jean Genoux et de Marie Magdelaine, Robert Genoux a obtenu son certificat d’enseignement primaire, et a suivi deux années de cours supérieur. Au terme de son apprentissage dans l’imprimerie Chaix en 1929, il devint linotypiste. Il se syndiqua l’année suivante. Il fut délégué syndical au sein de Chaix jusqu’à la déclaration de guerre.
Mobilisé pendant la Drôle de guerre, il a été fait prisonnier le 21 juin 1940 près de Toul. Puis transféré en Allemagne. Entre mai 1941 et mars 1942, il tenta quatre fois de s’évader, ce qui dégrada à chaque fois ses conditions de détention. Il réussit à la quatrième tentative et parvint à rejoindre Paris fin mars 1942. Son épouse Marie Maillard était engagée dans la résistance. Pour des raisons de sécurité (Genoux était recherché comme prisonnier évadé), le couple vécut séparé, d’abord M. Maillard à Vaucresson et R. Genoux à Bourges, puis, après cette dernière, avec un temps de détention, Bourges et lui à Châteauroux, où il travaillait pour le service de cartographie de Vichy.
Genoux adhéra aux FFI du Cher de juin à septembre 1944.
Après avoir été démobilisé, Genoux reprit son emploi de typographe ainsi que son engagement syndical. Membre de la Chambre syndicale typographique parisienne et du Syndical général du livre parisien, il fut délégué au congrès de la FFTL en 1964.
Genoux était marié à Marie Maillard, et père d’un fils Alain-Robert né en 1942.
Genoux fut décoré de la croix de guerre et de la médaille des évadés.