Par Marie-Cécile Bouju
Né le 14 janvier 1906 à Strasbourg (Bas-Rhin), mort le 30 décembre 1972 à Brunstatt (Haut-Rhin), maître graveur, résistant.
Albert Grevilliot avait le certificat d’enseignement primaire.
Il était propriétaire d’un atelier de gravure à Mulhouse, 4 rue Mercière, qu’il avait racheté à Jules Weber.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Albert Grevilliot continua son activité - il était membre de la Corporation des graveur, tout en mettant son atelier au service de la résistance, en fournissant de faux cachets. Par ailleurs, il aida les clandestins (hébergement, ravitaillement, transport) et fit du renseignement. Il fut en relation notamment avec Mme Favre-Dolfus (Croix rouge), Auguste Riegel et le graveur Jules Weber.
En novembre 1944, Grevilliot s’engagea dans les FFI, jusqu’en 1945 : il fournit notamment des faux cachets militaires allemands.
Grevilliot a reçu la médaille de la Reconnaissance française.
En 2018, l’entreprise Grevilliot est toujours en activité à Mulhouse.
Par Marie-Cécile Bouju
SOURCE : SHD GR 16 P 270330 ; - Paul Chauvet. La Résistance chez les fils de Gutenberg dans la Deuxième Guerre mondiale. Paris : à compte d’auteur, 1979, p. 178-179.