Par Michel Thébault
Né le 5 septembre 1901 aux Sables-d’Olonne (Vendée), abattu sommairement le 22 août 1943 aux Sables-d’Olonne (Vendée) ; marin pêcheur ; victime civile.
Félix Kirié était le fils d’Alexandre, Félix Kirié âgé de 32 ans à sa naissance, marin, et de Rose, Marie, Ursule, Baussais, âgée de 24 ans, journalière, tous deux domiciliés rue du Port aux Sables-d’Olonne. Lors de la conscription en 1921, il fut affecté au contingent des inscrits maritimes. Il se maria aux Sables-d’Olonne le 28 avril 1926 avec Félicia, Sophie, Lucie, Charlotte Rocheteau. Au début des années 40, il exerçait sur le port des Sables la profession de marin – pêcheur, domicilié avec sa femme et ses enfants, 25, rue de la Patrie. Selon Hervé Retureau (Petite histoire des Sables, op. cit.) le 22 août 1943 « remontant de son bateau de pêche sur le quai des Sables [il] eut une altercation avec des Allemands qui s’en prenaient à un chien. Ces derniers l’abattirent d’une balle dans le dos et le malheureux Kirié passa la nuit à même le sol à gémir et fut ramené chez lui mourant ».
Son nom est inscrit sur le monument aux morts des Sables-d’Olonne, place de la Liberté.
Son beau-frère Emmanuel, Isaïe, François Garnier (il avait épousé Louise Kirié), président de la coopérative maritime, résistant au sein du réseau Manipule, fut arrêté aux Sables le 7 avril 1944. Déporté le 2 juillet 1944 de Compiègne vers Dachau, il décéda pendant ce transport dénommé « Train de la mort », en raison du nombre très élevé des décès survenus durant le voyage de trois jours dans des conditions dantesques.
Par Michel Thébault
SOURCES : Arch. Dép. 85 (État civil en ligne) — Hervé Retureau Petite histoire des Sables d’Olonne Geste Éditions 2013 — Renseignements Catherine Brouard (Les Sables-d’Olonne) — Mémoire des Hommes — Mémorial genweb.