MA Jungu 马纯古

Militant communiste qui anima de longues années des cellules communistes dans le mouvement syndical ouvrier à Shanghai avant d’y devenir après 1949 un fonctionnaire du Parti. Né à Wuhan (Hubei) en 1907, il étudie à l’université Zhaoyang de Pékin où il adhére en janvier 1927 au PCC. Durant les années suivantes, il fut militant de base, puis cadre du Parti à l’université Zhaoyang, avant de devenir secrétaire de la fraction communiste du GLU de Shanghai en 1934-35. En 1937, quand le PCC essaie de reconstruire ses organisations détruites par la répressioni, il est avec Zhang Qi *et Liu Changsheng* un des trois membres du comité ouvrier (gongwei) de Shanghai.
En 1939, il est Yan’an. De 1945 à 1948, il remporta des succès en tant que secrétaire du comité du PCC pour Shanghai responsable de Shanghai ouest en organisant les luttes des ouvriers « contre la faim, l’oppression et pour la protection des usines ». Il fut élu du CCE du GLU Panchinois lors du 6° Congrès du Travail à Harbin (Heilongjiang) en août 1948. C’est lui qui organise à Hongkong, dans l’île Victoria, à Xueshi Terrace , une école de deux mois pour les cadres syndicaux qui tint pluisieurs sessions entre le nouvel an lunaire de 1948 et celui de 1949 : les stagiaires étudiaient le rapport de Mao Zedong d’octobre 1948 intitulé « la situation actuelle et nos tâches » et certains firent leur autocritique pour avoir fait preuve d’impatience jizao qingxu) durant les mois qui avaient précédé. Lors de la libération, il fut l’un des neuf membres du GLU Panchinois parmi les 140 syndicalistes qui préparèrent le nouveau GLU de Shanghai sous la présidence de Liu Changsheng*. Durant les années suivantes, il consacra toute son énergie au mouvement syndical shanghaien en tant que membre de l’exécutif du GLU, directeur du Bureau du travail et chef du Bureau international du GLU.
Il est précisé dans sa biographie officielle que « durant les dix ans de troubles de la Révolution Culturelle, il défendit la ligne juste dans le mouvement ouvrier et fut victime de l’oppression de Lin Biao et de Jiang Qing ». Rétabli dans ses responsabilités syndicales lors du 9° Congrès du GLU en octobre 1978, il est mort à Pékin le 16 mars 1979.