BERNARD René, Michel [pseudonyme dans la résistance : Bastic]

Fils de Jean, caoutchoutier, et de Marie, née Tatry, sans profession, domiciliés 47 rue des Jacobins à Clermont-Ferrand au moment de sa naissance, René Bernard était célibataire. Il résidait à Billom (Puy-de-Dôme) où il était manoeuvre aux établissements Pottier, dans cette commune. La scierie Pottier avait été un centre actif de la résistance mais une rafle en décembre 1943 à Billom entraîna l’arrestation des principaux responsables.
René Bernard rejoint le maquis au sein du 3è groupe de la 14è Compagnie au Mont-Mouchet (Cantal). Il avait été contacté par le lieutenant Bertrand.
Il participa aux combats du Mont-Mouchet et de Chaudes-Aigues (Cantal), à partir du 24 mai 1944 jusqu’à son arrestation par la Wehrmacht lors du repli des maquisards vers le réduit de la Truyère. Celle-ci survint le 25 juin 1944, à Coudes (Puy-de-Dôme). Il fut alors interné jusqu’au soir et fusillé à 23 heures, sur le bord de la route Nationale à Montpeyroux, en même temps que ses camarades Rigola et Auguste Frédix.
Ses services comme FFI furent homologués du 24 mai au 25 juin 1944.
Il obtint la mention "Mort pour la France", homologué déporté et interné de la résistance (DIR), forces françaises de l’intérieur (FFI). En 1954, il reçut à titre posthume la carte de Combattant volontaire de la Résistance (CVR).
Son nom figure sur le monument commémoratif 1940-1945 de Billom et sur la stèle commémorative de Montpeyroux.