Par Louis Botella
Né le 1er avril 1894 à Arles ; cheminot ; socialiste SFIO ; syndicaliste CGT des Bouches-du-Rhône
Fils d’Étienne Véran, cultivateur, et de Marguerite Bouchet, sans profession, Henri Véran était employé à la compagnie des chemins de fer départementaux. Ancien combattant de la Première Guerre mondiale, il milita à la SFIO et fur, d’après la police, un syndicaliste très actif au moment du Front populaire.
Depuis novembre 1939 au moins, Henri Véran, cheminot, était membre du bureau de la Bourse du travail d’Arles. En mai 1941, il assumait toujours cette fonction. Il était trésorier de la Chambre du Travail d’Arles en 1943 et la police le considérait comme suivant les directives du gouvernement.
Eut-il un lien de parenté avec Louis Véran, également cheminot et syndicaliste CGT ?
Par Louis Botella
SOURCE : Arch. dép. Bouches-du-Rhône 76 W 133 (rapport hebdomadaire RG 7 septembre 1943). — Arch. mun. Arles, 7 F 4 n°140. — notes Jean-Marie Guillon. — état civil.