COSSON Georges, Ferdinand

Par Jacques Girault

Né le 21 novembre 1907 à Toulouse (Haute-Garonne), mort le 13 août 1967 à Montargis (Loiret) ; instituteur ; syndicaliste du SNI ; militant communiste du Loiret.

Fils d’un employé et d’une tailleuse, Georges Cosson, titulaire du brevet supérieur, devint instituteur à Courtempierre (Loiret). Syndiqué depuis 1929 au syndicat CGTU de l’enseignement laïc dans le Loiret, il en fut le trésorier, et n’occupa pas de responsabilités dans la section unifiée du Syndicat national des instituteurs après 1936. Il se maria en août 1931 à Auxy (Loiret). Le couple divorça en 1947.

Il effectua son service militaire comme sergent dans l’infanterie puis dans les sapeurs-pompiers. Il fut mobilisé d’août 1939 à novembre 1944 dans un régiment de sapeurs pompiers à Saint-Maur (Seine).

Georges Cosson avait adhéré au Parti communiste à Montargis en 1934 et fut le trésorier du rayon puis de la section communiste de 1935 à la guerre.

Après la guerre, il retrouva en 1947 le secrétariat de la section communiste de Montargis, responsable de la propagande. À partir de 1962, il était aussi le trésorier de la section. Au début des années 1950, il militait dans les Combattants de la paix et à la Ligue des droits de l’Homme. Membre du comité de la fédération communiste du Loiret à partir de février 1946, il entra au bureau fédéral en mai 1954. Il ne fut pas reconduit dans cette responsabilité en 1957 pour « raisons de santé » et resta au seul comité fédéral jusqu’en 1964. Il fut pendant cette période le responsable fédéral à l’éducation. La fédération l’avait proposé pour le stage d’éducateurs mais il ne fut pas retenu par le secrétariat du Parti en avril 1947.

Instituteur à l’école Pasteur de Montargis, Cosson se remaria en août 1950 dans cette ville. Son épouse, née Andrée, Henriette dite Renée Roy, sans profession puis représentante de commerce, était aussi communiste. Elle participait au comité de la fédération communiste au début des années 1950. Le couple eut trois enfants.

Cosson fut élu conseiller municipal de Montargis en octobre 1947. Il fut réélu en 1953 et en 1959. Pour l’élection de 1965, il devait conduire la liste communiste.

Il fut aussi candidat aux élections sénatoriales en 1955 et candidat en deuxième position de la liste communiste aux élections législatives de 1956. Il fut proposé pour être candidat au conseil général dans le canton de Montargis en 1955. En 1961, sa candidature ne fut pas retenue dans un premier temps, puis acceptée. Au premier tour, sur 23 072 inscrits, il arrivait en tête de la gauche, en deuxième position, avec 3 485 voix et était devancé le dimanche suivant.

Selon le rapport de Paul Courtieu sur la réunion du comité fédéral, le 7 février 1960, Cosson aurait « voté une résolution, présentée par le maire, de confiance à De Gaulle. Il a essayé d’excuser son vote en prétendant qu’il n’avait eu aucune répercussion sur la population, sa position a été combattue par les autres camarades. Il a fallu insister pour que les camarades parlent du vote. Celui-ci paraissait normal ».

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article20715, notice COSSON Georges, Ferdinand par Jacques Girault, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 25 octobre 2021.

Par Jacques Girault

SOURCES : Arch. comité national du PCF.

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