BONIFAY André

Né vers 1839 ; ouvrier serrurier ; militant de l’Internationale à Marseille.

Membre de la section de Marseille (Bouches-du-Rhône) de l’Association internationale des Travailleurs (délégué avec J. Cloquemin (voir ce nom) de la corporation des serruriers). Bonifay fut impliqué dans les poursuites contre l’AIT en mai 1870. Au lendemain de ces poursuites, il signa la protestation de la Chambre fédérale publiée le 10 mai dans Le Peuple. Il bénéficia d’une ordonnance de non-lieu le 15 septembre suivant (Voir J.-B. Aillaud et Vasseur J.). Bonifay habitait alors, 77, rue des Grands-Carmes.
Un rapport de police le donne encore, en 1879, comme un des animateurs, avec Cloquemin, de la chambre syndicale des serruriers qu’il représenta d’ailleurs à l’exposition de Paris en 1878. C’est sur son initiative que fut organisée, en novembre de cette même année, une souscription parmi les ouvriers serruriers pour venir en aide aux familles des condamnés dans l’affaire du congrès international de 1878 (voir Guesde).
Bonifay fut désigné, avec Cloquemin, pour représenter la chambre syndicale des serruriers au comité d’organisation du congrès de Marseille (1879) et fit partie de son conseil exécutif.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article207385, notice BONIFAY André, version mise en ligne le 12 octobre 2018, dernière modification le 8 décembre 2018.

SOURCES : Arch. PPo. B a/1 476. — Arch. Dép. Bouches-du-Rhône, M 6/3 386. — Compte rendu du congrès de 1879.

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