Né le 1er décembre 1830 à Paris ; opposant au Second Empire ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Denis Lidière était veuf depuis 1867, père d’un enfant ; fabricant de bimbeloterie en 1871. Transporté en Algérie le 21 octobre 1848 ; gracié en 1854 ; condamné à six mois de prison en 1858 pour offenses envers l’empereur.
Garde au 59e bataillon de la Garde nationale en 1870, il devint capitaine sous la Commune de Paris. Blessé, soigné à l’hôpital de Lourcines et amputé, il s’évada et se cacha.
Le 4e conseil de guerre le condamna par contumace, le 7 février 1874, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il avait été, en fait, arrêté dans la nuit du 24 au 25 janvier et sa peine fut ramenée à la déportation simple par un jugement contradictoire du 5 août 1874. Il fut débarqué à Nouméa le 4 janvier 1875. Amnistié en 1879, il fut rapatrié par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/807. — Arch. Min. Guerre. 4e conseil, dossier 1581. — Arch. PPo., listes de contumaces et listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.