Par Frédéric Stévenot
Quarante-six civils furent abattus par les Allemands, lors de l’offensive contre les troupes alliées.
Par décret du 11 novembre 1948, la commune reçut la croix de guerre 1939-1945 avec palme, avec la citation suivante : « Une des premières villes martyres de France de la campagne 1940, incendiée par représailles à 85 %, 46 otages fusillés, a montré durant toute l’occupation allemande, le plus bel esprit de patriotisme et de résistance. A pris une part active dans les combats de la Libération ».
Un mémorial aux martyrs du 28 mai 1940 a été inauguré le 6 juin 1964, qui se trouve sur la façade de l’hôtel de ville. Il est le travail du marbrier Henri Derycke, premier grand prix de Rome de sculpture. Le dossier documentaire de l’inauguration en rappelle les origines : « au cours des événements de mai 1940, Courrières fut le théâtre de violentes opérations militaires. Opiniâtrement défendue par les troupes anglaise et nord-africaines qui infligèrent à l’ennemi de lourdes pertes, elle fut soumise à de nombreux bombardements et à des combats de rues. Furieux de cette résistance qui retarda de quelques jours leur avance, et prétextant l’action de francs-tireurs, les allemands se vengèrent sur la ville, se livrant à de terribles représailles.
Le 27 mai 1940, ils incendièrent l’agglomération principale, à l’aide de grenades incendiaires.
Sur les 1 605 immeubles existants, 951 étaient détruits totalement, 220 partiellement.
Le 28 mai, 46 otages dont 22 habitants de Courrières furent fusillés, les autres étaient des réfugiés ».
Liste provisoire
Par Frédéric Stévenot
SOURCE. Site Internet : Mémoires de pierre.