ADAMO Tarcisio

Tarcisio Adamo était le fils de Francisco et de Anna Gall. Il était célibataire et domicilié à Buxy (Saône-et-Loire). Il exerçait le métier de manœuvre.
Il se porta volontaire pour entrer dans la Résistance aux Francs-tireurs et partisans français (FTPF) au "Camp des loups", installé dans les bois de Marange entre Genouilly et Collonge-en-Charollais qui comptait environ 80 maquisards répartis en plusieurs groupes. Il prit le pseudonyme de "Chourel".
Le 27 mai 1944 alors qu’il revenait d’une mission dans le Rhône il se fit prendre dans un café de Germagny en compagnie de Louis Bonnette à qui il rendait compte de cette dernière. Les deux hommes furent emmenés dans la grange Mathy où ils furent interrogés et torturés mais ne parlèrent pas. Regroupés avec Raymond Clarissoux, Raymond Bouchot et René Lonjaret, qui venaient d’être capturés également, ils furent conduits au bois de Maranges et sauvagement abattus. Le corps de Tarcisio Adamo fut retrouvé dans un petit sentier étroit près de la route menant de Collonge-en-Charollais à Genouilly. Il avait été martyrisé avant d’être abattu en compagnie de René Lonjaret et Raymond Bouchot. L’acte de décès mentionne qu’il est décédé accidentellement le 30 mai 1944 à 16 heures.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès.
Il fut homologué au grade de sergent des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) et obtint le titre de Déporté et Interné résistant (DIR).
Son nom figure sur le monument aux morts, à Buxy et sur le monument commémoratif érigé en bordure de la D33, à Collonge-en-Charollais (Saône-et-Loire).