WARLOUZÉ André, Jules

Par Frédéric Stévenot

Né le 9 mai 1896 à Douai (Nord), mort le 13 juillet 1945 à Douai (Nord) ; comptable, puis chef-comptable ; résistant FFCI, réseau Tell.

Fils d’Oscar Warlouzé, comptable âgé de vingt-quatre ans (mort à Douai le 23 août 1913), et de son épouse Clémence Marie Marmet, institutrice âgée de vingt-sept ans, ses parents étaient domiciliés au 9 rue du Grand-Bail. André Warlouzé se maria le 6 décembre 1919 à Douai, avec Marcelle Élise Riquoir, couturière âgée de vingt-deux ans. Lors de son mariage, André Warlouzé était comptable, décoré de la croix de guerre et de la « médaille militaire anglaise » [la Victoria Cross ?].

André Warlouzé fut recensé au 6e bureau de Paris. Il vivait en effet dans la capitale, au 168 rue du Faubourg-Saint-Honoré (VIIIe arr.). Il s’engagea volontairement pour la durée de la guerre, le 29 avril 1916, à Versailles, au titre du 1er groupe d’aviation (autorisation ministérielle du même jour), où il arriva le 3 mai suivant. Il passa au 2e groupe d’aviation le 5 juin suivant, et fut nommé caporal le 26 mars 1919, avant d’être démobilisé le 27 août 1919. André Warlouzé avait été cité le 18 décembre 1917 à l’ordre de la VIe armée : « monteur d’avions qui depuis la formation de la section a rendu les plus grands services. A effectué en plein jour sous un bombardement intense une série de dépannages dans des circonstances difficiles ». Cette citation comportait l’attribution de la croix de guerre avec étoile de bronze. Il avait obtenu la médaille militaire anglaise le 23 octobre 1916.
Il se retira à Douai, au 20 rue Sinsamson, puis au 15 rue des Malvaux (1922 et 1926).

Il fut affecté au bataillon de l’air n° 122, le 18 septembre 1939, où il arriva le 20 octobre. IL fut réformé définitivement par la commission de réforme de Chartres le 29 novembre 1939, pour « souffle aortique ».

Sous-lieutenant (Air), André Warlouzé fut reconnu « mort pour la France » (AC 21 P 691067) à titre militaire (FFCI). Il fut également homologué FFC et DIR (GR 16 P 601008).
Son nom figure sur les plaques commémoratives 1939-1945 de la chapelle de l’hôtel de ville .

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article208739, notice WARLOUZÉ André, Jules par Frédéric Stévenot, version mise en ligne le 10 novembre 2018, dernière modification le 12 novembre 2018.

Par Frédéric Stévenot

SOURCES. SHD, dossiers adm. résistants. Archives de Paris, R1 1944, reg. matr. — Sites Internet : Mémoire des hommes ; mémorial GenWeb. — État civil de Douai, 1 Mi EC 178 R 026, acte de naissance n° 306 ; 3 E 6123, acte de mariage n° 408.

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