LAFOND André [pseudonyme dans la résistance : Dédé]

André Lafond est le fils d’un Parisien venu travailler aux mines du bassin de Brassac-les-Mines, et d’une mère sans profession originaire de Sainte-Florine (Haute-Loire), commune de ce bassin. Il habitait Brassac-les-Mines au moment de la guerre et exerçait aussi la profession de mineur.
André Lafond a rejoint la résistance au sein du 105e Bataillon FTPF du Puy-de-Dôme.
Le 13 juin, une compagnie de chars, stationnée au château de Sauvagnat Sainte Marthe, près d’Issoire, encercla le village d’Esteil, dans le canton de Jumeaux où se trouvait un groupe du 105ème bataillon FTP. Prévenus, les maquisards se sont enfuis. Les Allemands, furieux de ne trouver personne, mirent le feu à la plupart des maisons du village le 14 juin. André Lafond a été tué ce jour là sur la route entre Jumeaux et Esteil. Deux de ses camarades avaient été tués la veille lors d’un premier passage de troupes allemandes se rendant vers le Mont-Mouchet.
Il a été homologué FFI. Sa durée de services homologués va du 9 au 13 juin 1944.
Il est orthographié André Lafont sur l’état des morts ayant appartenu au Bataillon 105, signé du lieutenant Galeyrand en 1947.
Deux autres maquisards FTP ont été abattus lors de ces combats. Une stèle à son nom a été érigée route d’Esteil près de là où il a été tué. Un quai sur les bords de l’Allier porte également son nom à Brassac-les-Mines (Puy-de-Dôme).
Il ne figure pas sur la base MémorialGenWeb. Sa date et lieu de décès ne figurent pas en marge de son acte de naissance.