COURCHET Auguste (Augustin, Auguste)

Fils d’un propriétaire, amputé d’une jambe en 1899, Auguste Courchet devint employé à la préfecture de Draguignan. Il occupa le poste de chef de la Troisième Division à la préfecture (assistance, secrétariat de l’Office social, archives départementales, communales et hospitalières), de 1922 à sa retraite en 1941. Membre fondateur de la coopérative « La Ruche dracénoise », il la présida de 1917 à 1922, date à laquelle elle adhéra à l’Union des coopérateurs du Var. Il demeura alors président du groupe des coopérateurs de la ville.
Courchet fut élu par diverses assemblées générales de l’Union des coopérateurs, à la commission de contrôle (avril 1923, avril 1929 par exemple). Il ne devint membre du conseil d’administration qu’à partir du 13 avril 1930. Deux ans plus tard, vice-président, il était responsable du secteur « œuvres sociales et comptabilité ». Il participa à différents congrès de la Fédération nationale des coopératives de consommation. Il devint, après la démission de Charles Veyrac, administrateur de la Fédération régionale. À partir de juin 1935, il fut le vice-président du CA de l’Union des coopérateurs et en devint le président en février 1941. Une loi de novembre 1940 réforma le statut des sociétés commerciales et coopérative. La direction devait échoir à un président-directeur-général, Jean Beaujon. Cependant Courchet continua d’occuper son siège d’administrateur. Avec tout le conseil d’administrateur unanime, il vota pour la motion Georges Boully au congrès national de juillet 1945.
À partir du 21 octobre 1944, il assura la responsabilité de Président-directeur général. Il devint membre du Comité coopératif national en 1947.
Courchet habitait Hyères (Var) et militait dans la section SFIO. Candidat aux élections municipales sur la liste SFIO-MLN, le 29 avril 1945, il obtint 2 386 voix sur 11 209 inscrits. Il fut élu le 19 octobre 1947, sur « la liste d’union socialiste et d’intérêt local » obtenant personnellement 1 725 voix sur 12 349 inscrits.
Il faisait partie d’une famille varoise de militants : son frère Émile Courchet, son cousin germain Léon Courchet et son neveu Aimé Courchet furent des militants originaires de Cogolin.