Par Marie-Cécile Bouju
Né le 1er mars 1904 à Tarbes (Hautes-Pyrénées), mort le 23 juillet 1996 à Tarbes (Hautes-Pyrénées) ; journaliste, directeur de presse, résistant
Fils de Jules Gaits, cuisinier, et de Jeanne Antoinette Dizac, sans profession, bachelier ès science, Jean Gaits devint journaliste.
Sous l’occupation, Gaits travailla comme rédacteur adjoint pour la Dépêche de Toulouse. Son activité lui servit de couverture pour son action de la résistance, et en particulier dans le domaine du renseignement. En février 1941, il fit partie du Comité régional des journalistes résistants. En mars 1943, il adhéra à Kasanga (Combat – MUR), comme agent de liaison, ainsi qu’à l’Armée secrète (1943, groupe Pierre), Gallia (1943). Se sentant menacé, Gaits s’installa à partir du 6 avril 1944 à Caixon. En juin-juillet 1944, à la demande de Jean Cassou, il dirigea avec Grégoire Dutrey le journal clandestin Quarante Quatre.
En 1944, Gaits participa à la libération de Tarbes. Il fit partie du Comité de libération des Hautes-Pyrénées et devint président de la commission d’information. Il devint également grént de la Nouvelle République des Pyrénées.
Jean Gaits a reçu la médaille de la résistance en 1947.
Jean Gaits avait épousé Lucienne Duyen le 28 octobre 1940 à Tarbes. Le couple eut trois fils, Francis (1942), Claude (1944) et Jean-Alain. Claude Gaits succéda à son père à la tête de la Nouvelle République des Pyrénées jusqu’en 1996.
Par Marie-Cécile Bouju
SOURCE : SHD GR 16 P 239309 ; - Paul Chauvet. La Résistance chez les fils de Gutenberg dans la Seconde Guerre mondiale". Paris : à compte d’auteur, 1979, p. 322. — État civil.