STRICKLER Charles [STRICKLER Charles, Jean]

Fils d’Ernest Strickler et de Catherine Schervet, Charles Strickler était décorateur et antiquaire.
En 1921, Strickel rejoignit son oncle Nicolas Schervet (ou Chervet) antiquaire à Paris. Strickel exerçait la profession de tapissier.
Strickler obtint la nationalité française le 16 mai 1928. Avant 1939, il appartenait au service de renseignement de l’armée française.
D’abord prisonnier en Allemagne en 1940, puis réfugié à Toulouse, Strickler entra en résistance à partir de 1942 : Combat puis en septembre 1943 le MPGD et devint en 1944 chef régional du MNPGD.
Strickler fit aussi la connaissance du prote Yves Fages qui travaillait chez Henri Lion. Henri Lion le mit en contact avec Fernand Suc, à qui commanda des tracts et journaux en allemands à destination des occupants. Strickler hébergea également Clara Malraux et sa fille et Madeleine Lagrange.
En 1953, Strickler était conseiller municipal, rattaché au Groupe d’Union pour la Nouvelle République.
Charles Strickler avait épousé Marcelle Cheval. Le couple avait deux enfants.
Une rue de Toulouse porte son nom.