BARAN Thadelner, Sylvestre

Fils d’un chauffeur, Sylvestre Baran était surveillant de filature quand il se maria en juin 1943 à Lunéville avec une employée de commerce. Ils eurent quatre enfants. Il participa à la Résistance et fut homologué.

Travaillant à Lunéville, militant du Mouvement populaire des familles, devenu proche de l’abbé Pierre (Pierre Grouès), ce dernier lui demanda de figurer sur sa liste aux élections législatives. Après l’appel de l’abbé Pierre en 1954, son épouse Gilberte Baran participa à la relance de la communauté Emmaüs.

Devenu surveillant général au collège d’enseignement technique de Toul en 1951, il militait au syndicat de l’enseignement technique professionnel de la CGT. Membre de l’Union de la gauche socialiste, après avoir fait partie du Mouvement populaire des familles, puis du Parti socialiste unifié, il fut élu en 1959 conseiller municipal de Toul sur la liste de gauche. Désigné comme administrateur et vice-président de l’Office public d’HLM, opposé à une minorité de conseillers, il s’employa à développer les constructions de logements et l’aménagement de la future ZAC de la Croix de Metz, hors des remparts. Réélu en 1965, devenu adjoint au maire, il eut la responsabilité du logement, des questions sociales et de l’industrialisation et acheva d’aménager la ZAC et parvint à implanter l’usine Kléber. En 1971, il ne se représenta pas puisqu’il avait été nommé à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle). En 1988 et en 1995, revenu à Toul, il figura à nouveau sur les listes conduites par Bernard Humbert.

Il habitait dans le foyer « Les Ombrelles » dans ses dernières années. Ses obsèques religieuses furent suivies d’une crémation. Son nom fut donné à une rue de Toul.