BIARNE Alphonse, Eugène

Alphonse Biarne est le fils naturel d’Eugène, un maçon domicilié alors à Conflans-Sainte-Honorine (Seine-et-Oise) et de Adèle Le Troadec, ménagère à La Roche-en-Ploumagoar, fille d’un laboureur du village. Il s’est marié le 5 mai 1941 avec Mathilde Pottier à Corneille-en-Parisis et vivait avant-guerre dans cette commune. Il ont eut un enfant. Jean Biarne était manœuvre.
Il accomplit dès juillet 1943 des actes relevant de la résistance individuelle et c’est en juin 1944 qu’il rejoignit la Résistance au sein du 105e Bataillon FTPF du Puy-de-Dôme, avec le grade de sergent infirmier. Ce maquis était implanté dans le secteur de Saulzet-le-Froid, à proximité du massif du Sancy.
Il est mort accidentellement à Pessade, dans le secteur montagneux du Mont-Dore, le 12 juillet 1944, alors qu’il était en service commandé. Il était ce jour à la tête d’une patrouille faisant une ronde au camp de Pessade quand il fit tomber sa mitraillette ce qui déclencha une balle qui le blessa mortellement à l’aine comme l’attesta son chef, le capitaine Dupois.
Il a été reconnu “Mort pour la France”, homologué FFI.
Sa durée de services homologués va du 1er juin au 12 juillet 1944. Son nom figure sur Monument aux Morts et sur la plaque commémorative à la mairie de Cormeilles-en-Parisis (Val-d’Oise) et dans le carré Militaire 1939-1945 de la commune, où il repose.
Sa veuve habita à Paris au lendemain de la guerre.
Deux demandes de reconnaissance comme « Mort pour la France » ont été formulées pour Alphonse Biarne. On ignore si elles ont reçu satisfaction.