VOILLEMIN Michel, Henri, Roger

Michel Voillemin était le fils de Eugène et de Lucile Marie Germaine Barrois. Il était âgé de six mois.
Le 24 août 1944, en représailles de l’attaque par la Résistance d’un side-car de l’armée allemande, les SS de la 51e brigade blindée encerclèrent le village et massacrèrent aveuglément la population, tuant hommes, femmes, enfants et bébés. 67 personnes périrent et 50 habitations furent détruites par le feu. La famille Voillemin était domiciliée à La Chapelle-Saint-Luc, près de Troyes (Aube). Le père Isidore Voillemin était jardinier et gardien du château de Courgerennes, à Buchères. Il demanda à Jules Babeau le propriétaire du château s’il acceptait d’héberger sa famille car leur maison, proche du dépôt SNCF était exposée aux bombardements alliés. Jules Babeau avait donné son accord et la famille s’était réfugiée au château. Le 24 août vers 12h30, les Allemands arrivèrent devant le château et lancèrent des grenades pour faire sortir ses occupants. Michel Voillemin et sa sœur Annie furent arrachés des bras de leur mère et massacrés devant leurs parents à coups de crosse et de bottes.
L’acte de décès fut dressé le 1er septembre 1944 sur la déclaration de Paul Baudry, 62 ans, garde champêtre à Buchères (Aube).
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès.

Son nom figure sur le mémorial des martyrs du 24 août 1944 à Buchères (Aube).