JOURDAN Jean, Marius

Fils d’un ouvrier du port, Jean Jourdan fréquenta l’école primaire supérieure Rouvière pendant deux années. Il entra à l’Arsenal maritime en 1934 comme ajusteur dans la direction de l’artillerie navale et devint receveur d’atelier du syndicat CGT. Il termina son service militaire en septembre 1937 dans la Marine, comme quartier-maître, canonnier-armurier. Membre des Jeunesses communistes, il adhéra au Parti communiste en 1935.

Jean Jourdan se maria en juillet 1941 avec Marie Courtignon, couturière, fille d’un tourneur. Ils eurent deux enfants. Le couple habitait à Toulon dans les immeubles collectifs du quartier Lamalgue à Toulon puis dans le quartier Claret. Sinistré en 1943, il trouva un logement à Cuers où il fut muté à la base des hydravions à Cuers.

Adhérant au Front national à la fin de la guerre, lors de la libération, en congé de maladie volontaire, il aida les troupes alliées et participa à diverses initiatives pour la population.

Il fut le trésorier de la cellule communiste à Cuers. En 1945, responsable à l’organisation de la section de Solliès-Pont puis en 1946, il suivait la section de Pignans comme responsable aux élus. Réintégrant la section de Cuers en 1947, il en devint le 18 mai le secrétaire. Il avait suivi l’école fédéral en février 1946 puis en juillet 1949 une école centrale pour dirigeants des fédérations.
Jourdan, membre du comité fédéral, fut proposé en 1950 pour intégrer le bureau fédéral.

Sanctionné, muté à Toulon, militant syndicaliste CGT, il était secrétaire-adjoint de l’Union départementale et membre du secrétariat du syndicat des travailleurs du port puis lors du congrès de l’Union départementale CGT, les 22-23 avril 1950,ll devint membre du secrétariat de l’UD. Le comité central du PCF voulut lui confier des responsabilités à la fédération CGT des travailleurs de l’État. Consulté, le secrétaire de la fédération communiste fut réservé dans sa réponse estimant que la nouvelle promotion était « pour l’instant au dessus de ses moyens »