Par André Balent
Né le 25 novembre 1918 à Canet [Canet-en-Roussillon en 1983] (Pyrénées-Orientales), mort à Bédarieux (Hérault) tué en service commandé le 7 août 1944 à Bédarieux (Hérault) ; brigadier de police à Perpignan (Pyrénées-Orientales) ; résistant, agent du réseau Alibi
Le site Mémoire des hommes (fiches de résistants, Seconde Guerre mondiale) indique par erreur le 25 novembre 1919 comme date de naissance. De leur côté, dans leur ouvrage de référence, Ramon Gual et Jean Larrieu font naître Louis Antoine le 25 novembre 1908. La consultation de l’état civil de Canet (Pyrénées-Orientales) permet de rectifier ces deux erreurs. Louis Antoine naquit en 1918.
Louis Antoine était le fils d’Émile Antoine, né à Perpignan (Pyrénées-Orientales) le 3 avril 1888, adjudant, en 1918, du 24e régiment d’Infanterie coloniale en garnison à Perpignan et d’Élisabeth Prim, sans profession née à Saint-Laurent-de-la-Salanque (Pyrénées-Orientales) le 7 avril 1891.
Louis Antoine se maria à Canet le 14 août 1942 avec Madeleine, Thérèse, Marguerite Terrès.
Louis Antoine, brigadier de la police d’État résidait à Perpignan, 38 rue Arago dans le quartier Saint-Mathieu de la vieille ville historique. Il était marié et père d’un enfant âgé de deux ans en 1944.
Résistant il participait aux activités du réseau de Alibi des Forces françaises libres (FFL) mais travaillant principalement pour l’Intelligence Service britannique. Très actif dans les Pyrénées-Orientales, le sous-réseau d’Alibi, Jean de Vienne, avait été formé autour du commandant Jean Féty qui commandait le GMR (Groupe mobile de réserve) « Roussillon » qui fut arrêté avec d’autres résistants de Perpignan le 23 mai 1943.
En mission dans l’Hérault, Louis Antoine fut tué à Bédarieux.
L’AVACC (SHD) de Caen n’a pas de dossier au nom de Louis Antoine.
Par André Balent
SOURCES : Arch. com. Canet-en-Roussillon, état civil, acte de naissance de Louis Antoine et mention marginale. — Ramon Gual, Jean Larrieu, Vichy, l’occupation nazie et la Résistance catalane, II b, De la Résistance à la Libération, Prades, Terra Nostra, 1998, p. 919. — Sites Mémoire des Hommes et MemorialGenWeb consultés le 22 décembre 2018.