LAURENT Ferdinand, Albert

Fils de François et Marie, née Fabre, agriculteurs du Crouzet, commune de Jax (Haute-Loire) au moment de sa naissance, Ferdinand Laurent -également connu comme Albert Laurent- demeurait à Vic-le-Comte (Puy-de-Dôme) sous l’Occupation. Il était boucher chez monsieur Tournadre dans cette commune. Il était célibataire.
En mai 1944 il s’engagea dans les FFI après l’appel à rejoindre le Mont-Mouchet. Il intégra la 9ème Compagnie du Cantal après avoir appartenu au Corps franc de Vic-le-Comte, sous la direction de Lucien Jarrige.
Il avait 23 ans lorsqu’il fut tué en participant aux combats de Clavières, le 10 juin 1944, dans le cadre de la bataille du Mont-Mouchet opposant une concentration de plusieurs milliers de résistants à l’appel des Mouvements Unis de la Résistance, aux troupes allemandes.

Il a été déclaré "Mort pour la France", homologué FFI pour la période du 19 mai au 10 juin 1944. Le 15 décembre 1954 il a reçu à titre posthume la carte de Combattant volontaire de la Résistance (CVR). Par décret du 03/08/1946 publié au JO du 13/10/1946 il a été décoré militaire à titre posthume.
Sa mère, veuve, demeurait à cette date à Vic-le-Comte (Puy-de-Dôme)

Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la guerre de 1939-1945 à Vic-le-Comte (Puy-de-Dôme) avec 16 autres résistants de cette ville dont Jean Rodier et Jean-François Verdier également morts à Clavières (Cantal). Il est également inscrit sur le monument aux Morts de Saint-Préjet-d’Allier