Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 15 mai 1923 à Chambeire (Côte-d’Or), exécuté sommairement le 14 avril 1944 à Fauverney (Côte-d’Or) ; garde des voies de communication ; résistant de l’OCM et du groupe 313.
Bernard Laureau était le fils de Gabriel Nicolas, secrétaire de mairie et de Laure Émilienne Georgette Alice Rose Girardot, institutrice publique. Il était célibataire et domicilié à Fauverney. Il exerçait le métier de garde des voies de communications.
Il entra dans la Résistance au groupe 313 qui dépendait de l’OCM (Organisation civile et militaire) et s’était installé en forêt de Chambeire en septembre 1943. Il participa à la recherche et à la fourniture de renseignements. Ayant selon son cousin Edmond Privat incendié de la paille réquisitionnée et peut-être détruit des batteuses, il fut arrêté par la Gestapo et fusillé le long de la RN 5 entre Genlis et Fauverney (Côte-d’Or). Transporté à l’hôpital militaire allemand rue du Stade, à Dijon, il décéda le 14 avril dans la matinée.
L’acte de décès fut dressé à Dijon le 22 avril à Dijon et transcrit le 22 juin1944 à Chambeire.
Il est inhumé dans le carré des fusillés, au cimetière communal des Péjoces, à Dijon.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur le 21 juin 1955. Il obtint également le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) (dossier SHD Vincennes 342090).
Son nom figure sur la stèle commémorative à sa mémoire au bord de la RN 5 à l’entrée de Genlis. Une rue de Genlis porte son nom.
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Gilles Hennequin Résistance en Côte-d’Or, premier tome, Dijon 1987, page 144.— Mémorial GenWeb.— État civil (actes de naissance et décès).