CAUSIER Germaine, Marie, Eugénie, née Ecolan

Germaine Ecolan naquit dans une famille bretonne des Côtes-du-Nord, elle était la fille de François Ecolan (né en 1870 à Plumaudan) et de Victorine Duponcel (née en 1878 à Trevon), et avait deux frères Georges et René et une soeur ainée Marthe. La famille était domiciliée à Dinan où elle se maria le 1er mai 1920 avec Louis Causier puis quitta la Bretagne. Le couple et leur fille habitaient 11 rue Albert-Lebrun à Audun-le-Roman (Meurthe-et-Moselle) où elle tenait une recette buraliste.
Pendant la guerre, elle hébergea notamment de nombreux prisonniers de guerre évadés, puis rejoignit la Résistance au sein des FTPF sous le pseudonyme d’Éliane. Dénoncée pour ses activités de résistance, dans la nuit du 4 au 5 septembre 1944 un officier et des soldats d’une unité occupant sa commune l’arrêtèrent à son domicile vers 0h45.
Germaine Causier fut emprisonnée à Luxembourg (Luxembourg) puis en Allemagne à Trèves, Breslau ( Wroclaw en polonais, capitale de la Silésie où siégeait le tribunal chargé des affaires ""NN"" venant de France et se trouvaient deux prisons de prévention et d’exécution de peine : Freiburgstrasse et Kletschkaustrasse) et Nennig, au bord de la Moselle face au Luxembourg, où elle a été exécutée dans le cimetière. L’internement à Breslau, indiqué sur la liste de la Fondation pour la mémoire de la résistance semble peu plausible, car trois lieux de captivité sont proches et Breslau très éloigné de ceux-ci, et de plus sur une durée de 4 jours, du 5 au 9 septembre 1944.
Son corps a été rapatrié à Audun-le-Roman et inhumé le 11 janvier 1946.
Son nom y est gravé sur le monument aux morts et une rue Germaine-Causier honore sa mémoire.