BAA-PUYOULET Henri, Paul

Henri Baa-Puyoulet, célibataire, était domicilié chez son père Joseph Villa Pont-du-Gave à Luz-Saint-Sauveur (Hautes-Pyrénées). Il travaillait dans sa commune comme employé chauffeur-mécanicien à l’entreprise La Souterraine, puis en 1944, sur le chantier de construction du barrage sur la Dordogne. La brigade allemande Jesser, composée de troupes appartenant à la colonne Azerbaïdjan ratissait la région à la recherche des maquisards des camps de Condat, Saint-Genès-Champespe et Égliseneuve-d’Entraigues. Le 1er juillet 1944, vers 5 heures, des soldats vinrent arrêter Henri Baa Puyoulet et Édouard Védère, compagnons de chantier à leur domicile, aux Nadaus à Bort-les-Orgues. Henri Baa Puyoulet était accusé en tant que chauffeur de ravitailler le maquis.
Édouard Védère fut arrêté et conduit en voiture à Champs-sur-Tarentaine où un cultivateur retrouva son cadavre avec des traces de balles au front et à la poitrine.
Henri Baa Puyoulet , absent fut arrêté peu de temps après aux Granges à Lanobre (Cantal) chez sa fiancée Léontine Prybyski. Recherché comme maquisard, deux soldats dont l’un apparemment français l’emmenèrent en voiture. On découvrit son corps le 4 juillet 1944 au lieu-dit Groupe Neuve, commune de Marchal. Il aurait été exécuté le 1er juillet vers 19 heures. Le même jour, Michel Dacyszyn, travailleur au barrage, subit le même sort.
Henri Baa-Puyoulet a été reconnu Mort pour la France, homologué Interné Résistant « isolé » en décembre 1953 et soldat 2e classe décision prise le 6 avril 1954.

Son nom figure sur les monuments aux morts de Luz-Saint-Sauveur (Hautes-Pyrénées), de Bort-les-orgues (Corrèze) ainsi que sur la stèle commémorative du maquis de Haute Corrèze et de Champs à Champs-sur-Tarentaine-Marchal.