BOISSONNET Pierre

Militant de l’AIT à Saint-Étienne (Loire).

Organisateur de l’Internationale dans le quartier Montaud de Saint-Étienne (Arch. Dép Loire, 10 M 66, rapport du 9 novembre 1871). Il habitait, 11, rue des Tilleuls.
Avec l’ouvrier veloutier Fontvieille et Henry Thomas, il fit partie, en mai 1869, du Comité de la démocratie radicale (L’Éclaireur de Saint-Étienne, 29 mai 1869).
En 1870, dans la nuit du 5 au 6 mai, furent arrêtés Berger Jean, Delaye Philippe, Dumas Jean, Dupin Pierre, Fontvieille et Philibert Jean, sous la prévention d’affiliation à l’Internationale. Berger et Philibert furent libérés le 16 mai, Delaye, Dumas et Dupin le 24 mai (L’Éclaireur de Saint-Étienne, 6, 16, 24 mai 1870). Quant à Boissonnet, contrairement à certains bruits, il n’avait pas été arrêté.

Après la Commune, Boissonnet fut un des organisateurs de la première chambre syndicale du textile, en mars 1874, puis d’une chambre mixte qui fut bientôt dissoute sur plainte des patrons. Il participa, comme délégué du syndicat ouvrier du textile, au congrès ouvrier de Paris en 1876 (avec Emmanuel Amblard) où il intervint pour demander la reconnaissance des chambres syndicales, puis au congrès de Lyon en 1878. En 1880, il faisait partie du Cercle de l’Union des travailleurs de tendance socialiste révolutionnaire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article210501, notice BOISSONNET Pierre, version mise en ligne le 13 janvier 2019, dernière modification le 27 septembre 2022.
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