CRAYE Léon, Henri

Léon Craye fut légitimé le 29 mars 1902 par le mariage à Pérenchies de Charles Craye et de Célina Quintelier, fileuse.

Il était cafetier à Armentières (Nord). Secrétaire de la cellule locale du Parti communiste de cette localité (environ cinquante adhérents), il fut, dans les années 1930, secrétaire adjoint du rayon d’Armentières - voir Maurice Dehoucq, Gabriel Coisne. Il se fixa à Alfortville (Seine), 108 rue Véron, et fut secrétaire adjoint (1937) puis secrétaire (1938) du syndicat général du personnel des fabriques de biscuiteries industrielles, pâtes alimentaires et produits de régime de la Région parisienne.
Il militait activement à la section communiste d’Alfortville.

Arrêté, interné administrativement s’évada du camp d’Aincourt en septembre 1941, et reprit place dans le Parti communiste clandestin. Arrêté à nouveau, la Cour d’appel de Paris le condamna aux travaux forcés à perpétuité le 2 mars 1942. Il fut déporté le 28 février 1944 au départ de la Gare de l’Est vers Sarrebruck. Classé « NN », il fut libéré de Mauthausen le 5 mai 1945.

Il fut élu conseiller municipal communiste d’Alfortville le 13 mai 1945 en 16e position sur 30 puis devint cinq jours plus tard premier adjoint au maire Eugène Gauchard.

Exerçant alors le métier de maçon, demeurant désormais rue Marcellin Berthelot, Craye fut réélu le 19 octobre 1947, le 26 avril 1953 et son mandat prit fin en 1959 (municipalité Raoul Bleuse). Il ne siégea pas du 9 décembre 1951 jusqu’aux élections de 1953 suite à une dissolution par décret ministériel.

Marié à Armentières le 6 mai 1922 avec Germaine Geloen, Craye mourut à Créteil (Val-de-Marne) le 23 juillet 1979.