BARBIER Charles, Léon, Bernard

Fils d’un couple de journaliers, Charles Barbier après une formation de mécanicien ajusteur, fut mobilisé dans la Marine nationale le 26 août 1914. Quartier maître mécanicien à partir du 1er janvier 1918, il se maria à Troyes (Aube) avec Georgette Chapy le 14 juin 1919 peu après sa démobilisation.

Entré au dépôt de Rouen des chemins de fer du Nord le 1er juillet 1919, comme ajusteur mécanicien puis chauffeur de route, il rejoignit le syndicat CGT des Cheminots de Rouen-Nord en 1920.

Resté fidèle à la CGT, il fut élu trésorier adjoint le 11 février 1924 et intégra en mars le conseil d’administration de l’Union des syndicats confédérés [CGT] des Cheminots du réseau du Nord. Secrétaire adjoint des Cheminots de Rouen-Nord en 1925, il succéda à Louis Hinfray à la tête de l’organisation en 1926.

En novembre 1930 et février 1934, il figura sur la liste des candidats présentés par la CGT lors des élections des membres du Conseil supérieur des chemins de fer alors qu’il dirigeait la section des mécaniciens et des chauffeurs au sein du syndicat CGT des cheminots de Rouen Nord.

La fusion avec les unitaires (CGTU) fut effective le 17 octobre 1935, les confédérés apportaient dans la corbeille 160 militants et les unitaires 40. Le bureau élu à cette occasion comprenait Martial Spinnweber (secrétaire), Charles Barbier, André Pitel et Pierre Vuillin (secrétaires adjoints), Hubert Auvray (trésorier), Eugène Savoye (trésorier adjoint) et Émile Leboeuf (archiviste).

Charles Barbier fut muté dans la région parisienne en 1936 et il mourut à Draveil le 8 janvier 1938.