DIRAND Henri, André, Marcel

Célibataire, il exerçait le métier de cultivateur et était domicilié à Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône).
Il entra dans la résistance en 1943 aux Francs-tireurs et partisans (FTPF) du groupe Reichhoffen de la Compagnie Valmy qui fut décimée durant l’hiver 1943-1944. Il fonda de ce fait le maquis Robert Félix à La Bruyère. Le 9 août 1944 le maquis fut attaqué et encerclé par les allemands. Henri Dirand se sacrifia avec quelques autres résistants et tomba au combat le 9 août 1944 à 20h30 dans le bois de la Muse entre la Proiselière et la Corbière (Haute-Saône).
L’acte de décès dressé le 14 août 1944 était celui d’« un individu du sexe masculin dont l’identité n’a pu être établie » avec le signalement suivant : « âge approximatif vingt trois à vingt quatre ans ; taille un mètre soixante-dix environ ; cheveux châtain clair ; sans barbe ; vêtu d’une culotte équitation en côte cheval lainage gris, d’un veston de cuir jaune et coiffé d’un chapeau de feutre bleu ».
Un jugement rectificatif du Tribunal de première instance de Lure (Haute-Saône) en date du 15 février 1945 donna son identité et fut transcrit le 10 novembre 1946 à La Proiselière.
Il est inhumé sur le lieu de son décès au bois de la Muse, à La Proiselière (Haute-Saône).
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès.
Il fut homologué comme capitaine des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et obtint le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) [SHD Vincennes GR 16 P 186376].
Son nom figure sur le monument commémoratif érigé au sud de Breuchotte, sur la D18 à environ trois km, qui porte l’inscription très évocative : « Dans ces grands bois le 9 août 1944, cinq jeunes FFI sont morts glorieusement, assassinés par les Allemands. Passants, souvenez-vous », et sur le mémorial de la Résistance, à Vesoul (Haute-Saône).