Né le 10 avril 1844 à Lyon ; serrurier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Henri Bérard était célibataire. Il avait subi de mars 1867 à septembre quatre condamnations pour vagabondage, mendicité et vol.
Il fut, pendant la Commune de Paris, garde au 29e bataillon fédéré, et condamné, le 27 mai 1872, par le 3e conseil de guerre, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Sa peine fut commuée en cinq ans de bannissement, en 1879. Il rentra par le Tage en 1880.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/841 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.