MAINDRON René, Ferdinand

René Maindron était le fils de Sosthène Maindron et de Marie Louise Gabarit. En 1944, marié à Louise, Bernadette, Augustine Massé, il était domicilié à Angles (Vendée) et exerçait la profession de cultivateur.

La Résistance connut en Vendée à partir de la mi-août 1944 une rapide croissance de ses effectifs, et René Maindron s’engagea dans les FFI, au sein de la section d’Angles, appartenant au groupement S2 des Sables-d’Olonne, 1er bataillon de Marche de la vendée (libération-Nord). Fin août 1944, une partie des forces allemandes de la côte atlantique se regroupa dans des poches de résistance autour de La Rochelle et de Saint-Nazaire. Jusque dans les premiers jours de septembre, des unités allemandes de la côte vendéenne et de l’île de Noirmoutier se dirigèrent vers la poche de La Rochelle en cours de constitution. Le 3 septembre 1944, René Maindron parti à bicyclette avec un camarade FFI, Jean Barbot pour observer et suivre le mouvement d’une unité allemande, fut repéré par des soldats allemands au lieu-dit le Pont-Rouge, commune du Bernard. Après avoir été fouillé, il fut, avec son camarade exécuté sommairement, fusillé sur place.

Il obtint la mention mort pour la France en juin 1945 et fut homologué FFI en avril 1957. Son nom est inscrit sur les monuments aux morts d’Angles et de La Tranche-sur-Mer ainsi que sur la stèle commémorative dressée sur la commune du Bernard sur le lieu de leur exécution.