JÉGO François Marie

François Jégo était le fils d’Henri François Marie Jégo et de Marie Jeanne Béchard, cultivateurs, décédés. Il avait épousé Marie Perrine Le Calvé et le couple était domicilié rue Vieille Ville à Hennebont (Morbihan), où il avait exercé la profession de chauffeur.

Au début du mois d’août 1944, face à l’offensive des troupes américaines appuyées par des bataillons FFI-FTPF (Forces françaises de l’intérieur-Francs-tireurs et partisans français), les troupes allemandes livrèrent de rudes combats à Hennebont (Morbihan) avant de se replier dans la Poche de Lorient. Jusqu’au 7 mai 1945, date de la reddition allemande, la ville fut coupée en deux par la ligne de front de la Poche de Lorient. Retranchées sur la rive droite du Blavet dont les ponts avaient été détruits, elles soumirent la rive gauche et le centre-ville à de violents tirs d’artillerie, et commirent de nombreuses exactions : civils massacrés, abris « grenadés », maisons pillées et incendiées.
Le 8 août 1944 à 9 heures 30, rue Vieille Ville, quatre civils réfugiés dans la maison de la famille Desjacques qui servait d’abri aux habitants du quartier furent abattus : François Jégo, Louis Le Boulbard, Louis Desjacques et Joseph Le Corvec.

François Jégo a obtenu la mention « Mort pour la France »

À Hennebont, le nom de François Jégo est inscrit sur la plaque dédiée aux « Victimes civiles fusillées entre le 7 et le 11 août 1944 » apposée Quai des martyrs dans le quartier Saint-Caradec.