SALAMON André, Benoît

Par Jean-Louis Ponnavoy

Né le 24 décembre 1924 à Chatillon-sur-Chalaronne (Ain), exécuté sommairement le 29 juillet 1944 à Saint-Jean-d’Ardières (Rhône) ; artisan ; résistant de l’armée secrète (AS), des FUJP et des Forces françaises de l’intérieur (FFI)..

André Salamon était le fils de Claude et de Marie Germaine Gerbet. Il était domicilié à Chatillon-sur-Chalaronne (Ain) et était artisan.
Il entra dans la Résistance à l’armée secrète (AS) de Chatillon puis rejoignit le maquis du camp de Cize (Ain) en octobre 1943 avec le pseudonyme "Bozambo". Il fit ensuite partie des FUJP et combattit avec le groupe-franc interallié SFU/IS du "Lieutenant Claude". Il fut chargé du sabotage de la voie ferrée Lyon-Mâcon. Capturé par les Allemands, il fut torturé et mutilé puis achevé par les Allemands et les miliciens le 29 juillet 1944 vers 18 heures au lieu-dit "Amorges" à Saint-Jean-d’Ardières (Rhône), avec trois de ses camarades.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 7 avril 1954 fut homologué au grade de caporal des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
L’acte de décès fut dressé le 2 août 1944 au nom d’un inconnu. Il fut l’objet d’un jugement rectificatif le 15 mai 1945.
Son nom figure sur le monument aux morts 1939-1945 « Chatillon à ses héros de la Résistance ».

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article210849, notice SALAMON André, Benoît par Jean-Louis Ponnavoy, version mise en ligne le 21 janvier 2019, dernière modification le 21 février 2022.

Par Jean-Louis Ponnavoy

SOURCES : Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne, Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013).— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

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