MISERY Octave, Louis, Léon [pseudonyme dans la résistance : Tatave]

Par Eric Panthou

Né le 9 juillet 1912 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), mort au combat le 20 juin 1944 à Anterrieux (Cantal) ; chaudronnier chez Michelin à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) ; membre de la CGT ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI), Mouvements Unis de la Résistance (MUR)

Fils de Séverin et d’Anastasie, née Biron, Louis Misery se maria avec Catterina Buiatti, née en Italie. Il avait un enfant. Sa femme avait eu deux enfants, Catterina et Plinio, nés en 1914 et 1920 à Basiliano et Udine en Italie.
Il vivait à Clermont-Ferrand, 2 bas Champflour, cité Michelin, et était chaudronnier dans cette Société au service VDT. Il était membre du Syndicat CGT des Produits chimiques, section Michelin.
Mobilisé, il fut fait prisonnier le 19 juin dans le Morbihan. Il s’évada de Pont-Saint-Maxence (Oise) le 14 décembre 1940. Il fut démobilisé le 30 décembre de la même année. Il reprit son travail chez Michelin dès le 3 janvier 1941.
Il entra dans la Résistance en janvier 1943 au sein de Franc-Tireur, recruté par Noël Magnol, alias Lorette. Sous le nom de Tatave, Louis Misery rejoignit le maquis le 26 mai 1944 au sein de la 7éme Compagnie du Mont-Mouchet, sous les ordres du capitaine Paul Coupat, avec le grade de 2éme voltigeur. Il était membre du 1er groupe de la 2ème section. Le deuxième Bataillon auquel il appartenait était sous les ordres du Commandant Joseph Guignet alias Puichanet.
Il participa à la bataille du Mont-Mouchet les 10 et 11 juin 1944 puis aux combats de la Truyère et de Chaudes-Aigues. Il fut tué au lieu-dit "La Barre de Fer à Pradels, commune d’Anterrieux (Cantal), le 20 juin 1944. Ces combats firent suite à ceux du Mont-Mouchet, après le repli des résistants vers ce secteur.

C’est un jugement du tribunal civil de Saint-Flour le 19 octobre 1944 qui a fait office d’acte de décès, transcrit sur l’état-civil de Chaudes-Aigues le 11 décembre 1944.

Reconnu "Mort pour la France", tué à l’ennemi, homologué FFI, Il a reçu en 1952 à titre posthume la Carte de Combattant Volontaire de la Résistance (CVR). Sa durée de service comme FFI a été établie du 26 mai au 20 juin 1944.
Son nom figure sur le monument de la Résistance à Anterrieux, prénommé ici Octave.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article210887, notice MISERY Octave, Louis, Léon [pseudonyme dans la résistance : Tatave] par Eric Panthou, version mise en ligne le 22 janvier 2019, dernière modification le 16 avril 2021.

Par Eric Panthou

Sources : AVCC Caen, AC 21 P 91470, dossier Louis Misery (nc). — SHD Vincennes : GR 16 P 421420, dossier Louis Misery (nc). — Arch. dép. du Puy-de-Dôme, 908 W 496 : liste des fusillés, des massacrés dans la région du Puy-de-Dôme, 1er mars 1945 .— Arch. dép. du Puy-de-Dôme : 2546 W 7661. Dossier demande Carte de Combattant Volontaire de la Résistance .— Bulletin intérieur Michelin, n°11, janvier 1945 .— Jean Favier, Mémorial du réduit de la Truyère, Aurillac, Union des ACVG - CVR du Cantal, Musée de la Résistance d’Anterrieux, 2008 .— MémorialGenweb .— Liste des camarades fusillés déportés ou sans nouvelles du syndicat des produits chimiques (Archives Henri Verde, UD CGT 63). — État civil Clermont-Ferrand.

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