Par Jean-François Poujeade
Né le 12 décembre 1896 à Bolozon (Ain), mort le 29 mars 1985 à Saint-Vallier (Saône-et-Loire) ; cheminot ; militant communiste de Saône-et-Loire.
Fils d’un poseur et d’une ménagère, Léon Cretin, combattant de la Première Guerre mondiale, obtint la Croix de guerre 14-18.
Militant communiste à la cellule de la gare de Mâcon depuis 1935, Léon Cretin fut condamné le 18 septembre 1941 à vingt ans de travaux forcés pour activité communiste et détention d’armes puis déporté à Daru et Alla jusqu’au 18 mai 1945.
Après la Libération, il milita à Saint-Vallier d’où était originaire sa femme, Clotilde Desautels (voir Clotide Cretin*), veuve d’un fusillé. Ils s’étaient mariés en décembre 1947 à Saint-Vallier. En 1953, candidat aux municipales de Saint-Vallier, présenté comme cheminot retraité, il fut élu et le resta jusqu’en 1977. Il fut longtemps membre du secrétariat de la section de Saint-Vallier, trésorier de la section de Saint-Vallier à la fin des années 1950 et au début des années 1960. Il siégeait à la commission de contrôle financier de la fédération PCF de Saône-et-Loire de 1959 à 1964. En avril-mai 1963 le couple Cretin fit un voyage en URSS qu’ils relatèrent dans À Travers la Saône-et-Loire des semaines suivantes.
Par Jean-François Poujeade
SOURCES : Rapport du commissaire principal chef du service départemental des RG, 23 juin 1944, Archives départementales de Saône-et-Loire cote 1714 W 81. — À Travers la Saône-et-Loire, 16 juin 1963. — Archives André Faivre. — Entretien avec Raymond Terrenoire et Raymond Rey. — Tableau des conseillers municipaux de Saint-Vallier, 21 mars 1971. — André Jeannet, Mémorial de la Résistance en Saône-et-Loire. Biographies des résistants, 2005, JPM. — État civil de Bolozon.