Par Annie Pennetier
Né le 4 juillet 1923 à Gurunhuel (Côtes-du-Nord) , disparu et probablement exécuté le 18 août 1944 à Paris ; tourneur-ajusteur, cheminot ; résistant.
Fils de Henri Piriou, cultivateur, et de Marie Françoise Le Morvan, ménagère, Marcel Priou travailla comme tourneur-ajusteur aux usines Renault puis il fut recruté par la SNCF en juin 1942, en qualité de mineur aide-ouvrier tourneur au dépôt des Batignolles rue de Saussure Paris XVIIème. Le 27 mars1943 il se maria à Saint-Denis (Seine, Seine-Saint-Denis) avec Madeleine Le Roy, dactylographe, leur enfant naquit l’année suivante. Le couple était domicilié rue Galleron à Paris (XXe arr.).
Lors des combats de la libération au dépôt parisien, où la grève avait commencé le 10 août 1944, des Allemands le capturèrent le 18 août avec son collègue Marcel Berteaud. Son corps n’a jamais été retrouvé.
Son frère Jean-Baptiste fut tué lors de la mobilisation en 1940.
La SNCF rappelle sa mémoire sur le monument de Paris-Saint-Lazare, à l’établissement traction d’Ile-de-France et dans les bureaux de la région.
Une plaque disparue aujourd’hui était apposée au dépôt des Batignolles.
Une rue de Gurunhuel porte le nom des frères Piriou.
Marcel Piriou a reçu la mention « Mort pour la France » en juin 1954.
Par Annie Pennetier
SOURCES : AVCC Caen, 21 P 526138 . — Véronique Desormeaux, Hervé Barthélémy dans Mémorial des cheminots dir. Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, 2017 . — État civil.