BIANCHERI Adrien, Léon, Marius [Adriano, Luigi, Mario]

Fils de Frédéric Biancheri et de Marie, née Agnese, Adrien Biancheri était marié avec et avait un enfant. Il habitait 25 rue Saint-Michel à Menton.
Il fut incorporé au 94e RAC le 15 avril 1933 puis admis dans la gendarmerie le 2 juin 1935. Il comptabilisa 11 ans et 5 mois de service dans ce corps.
En 1944, des unités entières de gendarmerie rejoignent le maquis et plusieurs escadrons constitués en groupements de combat (Groupement Daucourt et Groupement Thiolet) participèrent aux combats de la Libération au sein de la 1ère Armée française. Il était alors membre de la 2ème Légion de la Garde républicaine, avec le grade de Garde au groupement Thiolet (1ére armée française). Le 5 septembre 1944, dix-neuf gardes mobiles d’un escadron tombent dans deux embuscades meurtrières, au sud de Montbeugny (Allier). Il a alors pris le commandement de ses camarades et tiré toutes les munitions avant d’être mortellement atteint. les survivants du détachement furent contraints de déposer les armes. Les blessés furent achevés d’une balle dans la nuque ; les survivants exécutés sur place.
Considéré comme fusillé sur son acte de décès, il a été reconnu « Mort pour la France », il reçut à titre posthume la Médaille militaire et Croix de guerre 1939-1945 avec palme.
Sa dépouille est inhumée dans le cimetière de Menton.
Son nom est gravé sur le monument aux morts de Menton et sur la stèle située à la ferme des Montedoux à Montbeugny (Allier) ainsi que sur le monument aux morts de la gendarmerie mobile – Caserne Beauvau – à Marseille.
Son nom a été donné à la 182ème promotion de l’ école de gendarmerie de Montluçon (Allier).