BLAIZE Serge, Michel, Alfred

Fils de Raoul et de Germaine née Dufour, Serge Blaize -parfois orthographié Blaise- était célibataire
Il s’engagea comme volontaire pour 3 ans le 4 décembre 1943 au titre de l’école de la Garde républicaine. Venu du 2e Régiment de la Garde Républicaine de Paris, il fut affecté à la Légion de La Garde personnelle du chef de l’État, service de protection du Maréchal Pétain, chef de l’État Français , unité dissoute par arrêté du 9 septembre 1944.
En 1944, des unités entières de gendarmerie rejoignent le maquis et plusieurs escadrons constitués en groupements de combat (Groupement Daucourt et Groupement Thiolet) participèrent aux combats de la Libération au sein de la 1ère Armée française. Il était alors Garde au 2ème régiment, 2ème escadron de la garde affecté avec le grade de Garde au groupement Thiolet (1ére armée française).
Le groupe du sous-lieutenant Louis Collet, avec un détachement de 14 gendarmes du 2éme régiment de Gardes, dont Serge Blaize, tenta de barrer la route départementale 12 aux troupes allemandes et prit position dans la ferme des Mayences sur le commune de Chapeau (Allier). Mais repérés, ils tombèrent dans deux embuscades. Le combat fut très dur. Encerclés, les gendarmes luttèrent durant une heure et demie. À court de munitions, les survivants du détachement furent contraints de déposer les armes. Les blessés furent achevés d’une balle dans la nuque ; les survivants exécutés sur place. Serge Blaize fit partie des victimes, mort au combat.

Reconnu « Mort pour la France », il reçut à titre posthume la Médaille militaire et Croix de guerre 1939-1945 avec palme. Sa dépouille est inhumée dans le cimetière de Bény-sur-Mer (Calvados).

Son nom est gravé sur le monument aux morts de Vichy (Allier). Son nom figure sur la stèle située à la ferme des Montedoux à Montbeugny (Allier) et sur le monument aux morts de la gendarmerie mobile – Caserne Beauvau – à Marseille (Bouches-du-Rhône).
Il n’y a pas d’acte de décès à son nom à Chapeau.