COLLET Louis, Pierre, Marie

Né le 6 août 1918 à Iffendic (Ille-et-Vilaine) , mort au combat le 5 septembre 1944 à Chapeau (Allier) ; officier au sein des gardes républicains ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Fils de Mathurin et de Jeanne, née Pontjean, Louis Collet était marié et avait un enfant.
Incorporé le 16 septembre 1939, il fut muté à l’école de Cavalerie de Saumur. Il fut Aspirant de réserve le 20 avril 1940., affecté au 9ème régiment de Dragon le 4 août 1940 puis au 3ème régiment des Hussards le 25 août 1940.
Il fut rengagé pour 3 ans au titre du 3ème régiment de Hussards en qualité de Maréchal des Logis le 17 octobre 1941, devenu Maréchal des Logis Chef le 1er juin 1942. Il fut admis à l’école de cavalerie et du train le 18 septembre 1942, promu Sous-Lieutenant à compter du 25 novembre 1942.
Il fut ensuite admis dans la gendarmerie le 13 avril 1944. En 1944, des unités entières de gendarmerie rejoignent le maquis et plusieurs escadrons constitués en groupements de combat (Groupement Daucourt et Groupement Thiolet) participèrent aux combats de la Libération au sein de la 1ère Armée française. Il fut en opérations contre l’Armée allemande à compter du 28 août 1944 comme Sous-Lieutenant au 2ème régiment, 2ème escadron de la garde affecté avec le grade de Sous-Lieutenant au groupement Thiolet (1ére armée française).
Le groupe du sous-lieutenant Louis Collet, avec un détachement de 14 gendarmes du 2éme régiment de Gardes tenta de barrer la route départementale 12 aux troupes allemandes et prit position dans la ferme des Mayences sur le commune de Chapeau (Allier). Mais repérés, ils tombèrent dans deux embuscades. Le combat fut très dur. Encerclés, les gendarmes luttèrent durant une heure et demie. À court de munitions, les survivants du détachement furent contraints de déposer les armes. Les blessés furent achevés d’une balle dans la nuque ; les survivants exécutés sur place. Louis Collet fit partie des victimes. Il a combattu jusqu’à épuisement de ses munitions avant d’être abattu. Il est signalé mort à Vichy, le lieu où ont été constatés les décès mais il est mort au combat à Chapeau.

Reconnu « Mort pour la France », il reçut à titre posthume le titre de Chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur et la Croix de guerre 1939-1945 avec palme. Sa dépouille est inhumée dans le cimetière de Rennes (Ille-et-Vilaine).

Son nom est gravé sur le monument aux morts de Vichy (Allier) et sur la stèle située à la ferme des Montedoux à Montbeugny (Allier) ainsi que sur le monument aux morts de la gendarmerie mobile – Caserne Beauvau – à Marseille (Bouches-du-Rhône). La caserne des Aygalades à Marseille porte son nom : " Quartier Collet ".

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article211332, notice COLLET Louis, Pierre, Marie, version mise en ligne le 3 février 2019, dernière modification le 20 décembre 2021.

Sources : AVCC : AC 21 P 47326 . Dossier Louis Collet (non consulté) .— SHD Vincennes : GR 16 P 137434. Dossier Louis Collet (non consulté) .— Thierry Michaud, Histoire de la gendarmerie du Bourbonnais, Puy Guillaume , Adéquat Editions, 2010, 175 p. .— Historique de la 9ème légion de la garde républicaine (1936-1949) .— Raymond Duplan, Dictionnaire des gendarmes morts au cours de la seconde guerre mondiale, Vincennes, SHD, 2008, 385 p. — Mémoire des Hommes .— MémorialGenweb .— http://auteurdubourbonnais.monsite-orange.fr/page-59fdc02c5d779.html

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