COPIENNE Georges

Par Thierry Michaud

Né le 4 mai 1913 à Quiévrechain (Nord), mort au combat le 5 septembre 1944 à Chapeau (Allier) ; militaire au sein des gardes républicains ; résistant.

Insigne de la promotion de l’école nationale de gendarmerie portant le nom de Georges Copienne

Fils de Hermay et de Marie-Rose, née Lerdy, Georges Copienne était célibataire.
Il fut incorporé le 15 octobre 1934 dans l’armée, libéré le 15 octobre 1935. Il fut rappelé à l’activité le 24 septembre 1938, libéré le 2 octobre 1938. Il fut ensuite mobilisé le 25 août 1939, fait prisonnier le 31 mai 1940 et interné en Allemagne. Il s’évada le 20 avril 1942 puis fut démobilisé le 29 mai 1942.
Enfin, il fut admis dans la gendarmerie le 31 mai 1942.

En 1944, des unités entières de gendarmerie rejoignent le maquis et plusieurs escadrons constitués en groupements de combat (Groupement Daucourt et Groupement Thiolet) participèrent aux combats de la Libération au sein de la 1ère Armée française. Garde au 2ème régiment, 3ème escadron de la garde , il fut affecté avec le grade de Garde au groupement Thiolet (1ére armée française).
Le groupe du sous-lieutenant Louis Collet, avec un détachement de 14 gendarmes du 2éme régiment de Gardes, dont Georges Copienne, tenta de barrer la route départementale 12 aux troupes allemandes et prit position dans la ferme des Mayences sur le commune de Chapeau (Allier). Mais repérés, ils tombèrent dans deux embuscades. Le combat fut très dur. Encerclés, les gendarmes luttèrent durant une heure et demie. À court de munitions, les survivants du détachement furent contraints de déposer les armes. Les blessés furent achevés d’une balle dans la nuque ; les survivants exécutés sur place. Georges Copienne fit partie des victimes. Il a été fait prisonnier et fusillé par les Allemands vers 16 heures.. 

Reconnu « Mort pour la France », il reçut à titre posthume la Médaille militaire et Croix de guerre 1939-1945 avec palme. Sa dépouille est inhumée dans le cimetière de Quarouble (Nord).

Son nom est gravé sur le monument aux morts de Quarouble. Son nom figure sur la stèle située à la ferme des Montedoux à Montbeugny (Allier) et sur le monument aux morts de la gendarmerie mobile – Caserne Beauvau – à Marseille (Bouches-du-Rhône).
Son nom a été donné à la 328ème promotion de l’école de gendarmerie de Montluçon.
Il ne figure pas sur les bases Mémoire des Hommes et MémorialGenweb.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article211333, notice COPIENNE Georges par Thierry Michaud, version mise en ligne le 3 février 2019, dernière modification le 20 décembre 2021.

Par Thierry Michaud

Insigne de la promotion de l’école nationale de gendarmerie portant le nom de Georges Copienne

SOURCES : Thierry Michaud, Histoire de la gendarmerie du Bourbonnais, Puy Guillaume , Adéquat Éditions, 2010, 175 p. .— Historique de la 9e légion de la garde républicaine (1936-1949) .— Raymond Duplan, Dictionnaire des gendarmes morts au cours de la seconde guerre mondiale, Vincennes, SHD, 2008, 385 p .— état civil Chapeau.

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