Par Marie-Cécile Bouju
Né le 28 septembre 1905 à Hyeres (Var), ajusteur-mécanicien, résistant.
Fils d’un militaire, Antoine Ferrandi fit l’école militaire des enfants de troupe de 1919 à 1923. Blessé gravement lors des troubles dans la Ruhr en 1927, il quitta l’armée et vécut de sa pension en Charente maritime.
Au début de l’occupation, Ferrandi commença à fabriquer des tracts. En août 1941, il imprimait le journal France d’Abord. En septembre 1941, il fit partie du groupe Oscar Martin. En janvier 1943, il entra dans les FTPF. Dès lors, il participa à des actions armées et à des sabotages.
Le 4 février 1943, Ferrandi fut arrêté à Chatelaillon, avec Albert Morillon et Alexandre Boutet. Le 25 mai 1943, le trib militaire allemand de Bordeaux le condamne à mort. Après avoir été interné au Fort du Hâ du 4 février au 20 août 1943, il fut envoyé à Romainville. Le 21 août 1943, il fut déporté à Mauthausen. Libéré par les alliés le 5 mai 1945, il fut rapatrié le 19 mai 1945.
A la fin de sa vie, il habitait Héry (Yonne).
Par Marie-Cécile Bouju
SOURCE : GR 16 P 221528 ; - Paul Chauvet. La Résistance chez les fils de Gutenberg dans la Deuxième Guerre mondiale, Paris : à compte d’auteur, 1979, p. 380.