DESVIGNES Odile

Odile Desvignes était le fils de Junien Jean-Baptiste (né le 25 février 1899, à Oradour-sur-Glane), et de son épouse Marie Madeleine née Sadry* (née le 19 août 1907, à Limoges), bouchers. Ses parents s’étaient mariés le 8 mars 1930 à Oradour-sur-Glane.
Elle était la cadette d’une fratrie de 3 enfants, Jean Pierre Junien* (né le 1er février 1931), et Yves* (né le 26 septembre 1934), nés à Oradour-sur-Glane.
Elle était domiciliée avec sa famille chez son grand-père Jean Desvines* au Bourg d’Oradour-sur-Glane.
Elle était la cousine de Marie Thérèse Lamaud*, Andrée Aline Sadry*, Jean Roger Fernand Sadry*, Gilbert Sadry*.
Son père échappa au massacre, absent, il était à la foire de Saint-Victurnien. Sa grand-mère maternelle et son oncle Émile, échappèrent également au massacre, habitant Le Repaire à Oradour-sur-Glane, hameau non raflé le 10 juin 1944.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec sa mère, ses frères, ses cousins et une partie de sa famille et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son grand-père et une partie de sa famille furent mitraillés puis brûlés dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Odile Desvignes obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Son père, sera un habitant du village provisoire, il décède le 1er novembre 1948 à Limoges, de chagrin.
Sa grand-mère et son oncle seront des habitants du village provisoire. Elle décède le 15 octobre 1972. Son oncle, épousera le 3 septembre 1946 à Champs (Aisne), Andrée Raymonde Hélène Vincelet.
Voir Oradour-sur-Glane