DUQUÉROIX Angélique

Angélique Duquéroix était la fille de Pierre* (né le 28 novembre 1897, à Oradour-sur-Glane), et de son épouse Marie née Pommier* (née le 14 septembre 1902, à Oradour-sur-Glane), cultivateurs. Ses parents s’étaient mariés le 27 avril 1920 à Oradour-sur-Glane.
Elle avait une sœur cadette, Jeanne Léontine (née le 27 octobre 1922, à Oradour-sur-Glane).
De 1921 à 1933, la famille fut domiciliée à Limoges, puis à Paris, 142 boulevard Malesherbes (XVIIe arr.) où Pierre Duquéroix était valet de chambre au service de M. Alfassa, une famille de la grande bourgeoisie juive. Ils regagnèrent Oradour-sur-Glane le 3 septembre 1939.
Au recensement de 1931, elle était domiciliée avec sa sœur au Bourg d’Oradour-sur-Glane, chez leur grand-mère Marie Thomas veuve Pommier.
Elle était la petite-nièce d’Anne Duquéroix veuve Colombier*, cousine de Roger*, Marcelle*, Maurice* Gaudy, Michele* et Danielle* Vialette, et François Xavier Martial*.
Elle était la petite-nièce de Marcelin Thomas* époux de Juliette Mathilde Joséphine Ragon*, parents de Simone* épouse de Lucien Raynaud* (parents de Bernard*), frère de sa grand-mère.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec sa mère et ses cousins et une partie de sa famille et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Le corps de ses cousines Danièle et Michèle Vialette furent identifiés. Son père et une partie de sa famille furent mitraillés puis brûlés dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Angélique Duquéroix obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane