DUQUÉROIX Pierre

Pierre était le fils de Pierre (né le 20 septembre 1863 et décédé le 18 octobre 1906, à Oradour-sur-Glane), cantonnier, et de Marguerite née Breuil (née le 19 mars 1871 et décédée le 18 décembre 1923, à Oradour-sur-Glane), journalière. Ses parents s’étaient mariés le 15 octobre 1888 à Oradour-sur-Glane.
Il était le quatrième d’une fratrie de sept enfants, Jean (né le 27 septembre 1889) époux de Catherine Lajarrige, Jean (né le 18 octobre 1891 et décédé le 14 octobre 1914, à Marne), soldat 138e régiment d’infanterie, mort pour la France 14-18, Léonard (né le 23 mai 1894 et décédé le 10 mai 1915, à Nord-Pas-de-Calais), soldat 17e régiment d’infanterie, mort pour la France 14-18, Louis (né le 16 octobre 1900) époux d’Anna Duquéroix, Baptiste Marie (né le 18 août 1902) époux de Marie Vallat, Jules (né le 30 juillet 1905) époux de Maria Deglane, nés à Oradour-sur-Glane.
Pierre Duquéroix fut mobilisé le 28 août 1916 dans le 3e Zouave, puis dans l’infanterie territoriale (93e puis 47e régiment) et enfin dans le 3e régiment de tirailleurs algériens. Il fut démobilisé en septembre 1919.
Le 27 avril 1920 à Oradour-sur-Glane, il épousa Marie Pommier* (née le 14 septembre 1902, à Oradour-sur-Glane), cultivatrice. De cette union naquirent deux filles, Angélique* (née le 19 mars 1921), Jeanne Léontine (née le 17 octobre 1922), nées à Oradour-sur-Glane.
De 1921 à 1933, la famille fut domiciliée à Limoges, puis à Paris, 142 boulevard Malesherbes (XVIIe arr.) où Pierre Duquéroix était valet de chambre au service de M. Alfassa, une famille de la grande bourgeoisie juive. Ils regagnèrent Oradour-sur-Glane le 3 septembre 1939.
Il était le neveu d’Anne Duquéroix veuve Colombier*, cousin de Roger*, Marcelle*, Maurice* Gaudy, Michele* et Danielle* Vialette, et François Xavier Martial*.
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich, mitraillé puis brûlé avec une partie de sa famille dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés. Son épouse, sa fille, sa tante et ses cousins et une partie de sa famille furent brûlés dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Le corps de ses cousines Michèle et Danièle Vialette furent identifiés.
Pierre Duquéroix obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane